De nouveaux poèmes d'été...^^
Lumière ravissante
Tu es chaude et partout mon amour
Tu fais croître en moi cette graine endormie
Qui s’épanoui là, tout autour de moi
Me révélant la chaleur de toute une vie
Un peu de nourriture terrestre
Un soupçon de lavage éventé
De ta doucereuse eau, bleu presque
Ton soleil m’a le plus déployé
Enivrant cocon d’amour lové
En sécurité, je me sens préservée
De l’amour en diffusion
Sans demandes, ni questions
Ni trop, ni trop peu
Pour avoir une joli peau
Rosée, pleine de santé
Je m’ouvre pleine à la mondé
Ho lumière chaude et espérante
Tu m’as montré la voie naissante
Car même dans l’obscurité
Je suis pleine de clarté.
Oizofu 2008
Renaître et partir Toutes ces choses d’antan Qui à mes yeux, ces rêves Etaient si importants Où je me battais sans trêve Ne sont plus que des cendres Qui disparaissent dans ma renaissance Mes objectifs plus clairs se font en tendres Se précisent sans distances Vieux rêves avortés Ou idéologie brisées Désillusion abondante Changement présentes A peine attaché à une chose Qu’elle est vite remplacée Ne rien s’attacher Et rester attentif en petite dose Mon esprit façonne mon futur Ainsi que les épreuves dures Me révélant à moi-même Comme une personne faible De ses ignorances et de ses connaissances Mal placées, sans pour autant m’imposer. J’essaye de donner un sens à ma vie Et puis, je m’enfonce dans les méandres de mon esprit La clarté vient à moi à flots Me révélant telle que je suis Avec mes nombreux défauts Comme une grâce inouïe A me montrer le chemin De cette évolution tant désirée Me lover dans son sein Sans jouer pour autant du destin Je vois passer les gens, l’information Ne sachant presque de rien de ma mission Tout passe, n’étant sûre de rien J’avance comme une aveugle dérision en rond A tâtons ou piégée Emballée ou trahie Honorée ou utilisée Je ne cesserai jamais de me dévouer Tout les gens que j’ai aimés M’ont abandonnés En suivant leur propre chemin Je ferais de même en suivant le mien Quoiqu’il arrive, j’arriverai à survivre Tout ce travail avec le temps Je le sais bien, et pas autrement Fini le fantôme qui déambule Et qui se prends pour une nulle Oizofu 2008
Silence
Moment calme avec soi-même
Contact avec le dieu, le vide
Et cette solitude nécessaire blême
Si chère à notre intérieure guide
La magie et la parole se taisent
Ne laissant que le langage universel
Et la peur naissante de braise
De se retrouver face à soi-même
L’inspiration vient naturellement
Les mots, les concepts, les idées également
Tout est clair sans difficultés
Le maître de tout être, l’énergie gardée
Il est parfois nécessaire de s’oublier
Parfois dans l’ombre ou la rédemption
Et de laisser tomber cette raison
Qui contrôle souvent nos idées erronées
Dans le silence donné
Je me suis recadrée
Ma bouche pleine de sagesse
De mots fleuries pour la messe
Oizofu 2008