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No man's land
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4 décembre 2008

Le goût de l'enfance.

Le goût de l’enfance.

Qu’est-ce qu’il y a de plus doux que le souvenir de nos années ou rien nous préoccupait que le présent, d’apprendre en son heure, les choses de la vie, que la nature se donne ainsi pour nous apprendre à l’apprivoiser. Jamais prisonnière, mais toujours accessible aux petite mimines au semblant d’innocence. Ce que j’en garde de mes âges de tête blonde, est un univers qui se définie comme un terrain ou gisait un endroit de paradis ou ni fleurs, ni arbres, animaux, insectes venaient à manquer à notre éducation. Je regarde ces jours lointains comme une autre vie passée et pleure tout en reconnaissant que rien nous est donné, juste prêté.

Bien sûr, nous ne savons jamais à l’avance où nous mènent nos pas, mais quant on est enfant, on s’imagine garder toute notre vie ces instants de bonheur, de rêveries et d’illusions qui nous cachaient parfois les violences conjugales parentales et les obligations d’un apprentissage conditionné.

Laissez moi vous raconter ou j’ai grandis dans mes toutes jeunes années avant de dépérir à jamais sur une réalité de la vie presque insoutenable au damn de notre être fragile.

Tout à bord, j’avais une jumelle que j’accompagnais tout le temps et qui était ma grande sœur par la suite, lorsqu’elle eu 11ans…Cette fille qui de ma petite taille, je voulais accompagner, partager, découvrir avec elle ce qu’elle faisait, copier ses faits et gestes, comprendre ma place en n’ayant ni conscience que je sois fille ou garçon, entre ma sœur et mon petit frère, j’étais à mon plus grand plaisir, les deux. Mes trois premières années furent surtout pleins d’impatiences et de frustrations. Je voulais tout découvrir, tester et comprendre, voir la formidable ferme en carton coloré que papa avait offert à ma grande soeur, partir l’accompagner à la piscine, courir avec elle avant de savoir marcher, partager ses expériences, savoir dans qu’elle univers formidable ou elle partait, accompagnée de ces adultes qui me l’enlevait parfois.

Par chance nous dormions par la suite dans la même chambre quand j’eu 4 ans , avions tout les objets en doubles, portions les mêmes vêtement, par chance encore, je fus aussi grande qu’elle au point de nous confondre en jumelles, j’en était persuadé. Courir après un aînée qui nous ouvre la voie est la chose la plus excitante qui me fut donné, même si parfois j’en demandais trop, ma sœur était toujours là pour moi, mais jamais elle me laissa la dépasser de façon à toujours la poursuivre et nous grandissions dans un univers parallèle ou ni la religion, les règles familiales, ni la violence conjugales existait.

Laisser moi vous raconter, ô comment un matin de printemps dès le réveil ce n’était pas un de ces réveils matin électrique qui vous pousse au stress ; non, ici les oiseaux étaient de mises, nos oreilles s’étaient imprégnés de leurs chants mélodieux, ainsi que le coq sonna le cor du matin, et parfois les chiens jappant en réclamant à nos parents leurs pâtée matinale.

Se levant, une maman attentionnée, nous avait préparés le petit déjeuner et d’un coup rapide, nous nous habillons pour jouer sur le tapis de moquette. De l’une pour toucher, embringuer des cubes en bois ou un puzzle éparpillé, de l’autre soignant ses poupées de la solitude laissé de la nuit précédente et qui nous ferait passer le temps que le soleil s’annonce pour nous inviter à profiter de ces beaux rayons. Qu’allions nous faire ? Qu’importe ! Il y avait des milliers de chose en ce matin de ces jours heureux !

Et si nous allions goûter les nouvelles grenades ou biens ces beaux kaki ? Le printemps foisonne de nouveaux délices, qui nous permettaient de réfléchir naturellement à notre prochaine activité. Allions nous balancer sur une des plus grosses branches du figuier ?

Ou bien faire de la balançoire et se porter l’une l’autre pendant que le petit frère joue avec ses voitures en plastiques sur la terre même en se créant des futurs chantiers imaginaires ?

Non, nous irons cueillir, jonquilles, marguerites et des fleurs sauvages pour faire plaisir à maman, et parfois ramasser des mûres, pour qu’elle nous en fasse une délicieuse  confiture !

Nous évitions les grosses chenilles vertes et jaunes qui montaient les murs de notre maison en cette saison pendant que nous faisions des châteaux de pierres et de brindilles. Que le ciel est beau en s’allongeant dans la paille ! Regarde Laure la forme de ce nuage ! C’est l’heure d’aller chercher les œufs et d’embêter ces petites poules et de caresser les lapins encagés sans savoir ce qu’ils seraient destinés dans nos assiettes.

Montons sur le toit pour faire des glissades et sentons l’odeur des arbres qui nous dissimulaient pour une partie de cache cache-trap, réfugions nous dans la cabane du pirate, balançons-nous avec les cordages, devenons plus agiles en faisans attention de ne pas tomber dans la rigole pleines de concombre sauvages cracheurs ou la récente pluie avait permis au crapauds de pondre leur petits et nombreux têtards ! Vite, des bocaux maman ! C’est à celui des trois qui en capture les plus grands nombres et les plus gros. Que c’est rigolo de les toucher, c’est visqueux et tout noir. Elevons-les, soyons des gardiens responsables, nous aurons de belles grenouilles ! Ha l’heure sonne du repas, nous irons poursuivre les fourmis et attraper les sauterelles plus tard, papa fait un barbecue, tandis que les petits chiens s’ébattent le cul collé, tandis que nous éloignons, la chèvre Biquette pour ne pas qu’elle chaparde la nourriture étalée sur une table du jardinet. Finalement, elle veille et monte sur le toit du garage en observant un pays lointain et imaginaire. Paméla, la petite chienne bâtarde à eu sa  dernière porté de petits que je m’amuse de manipuler et parfois de la cruauté d’un enfant ignorant de les faire tomber. Ho, que je suis heureuse en passant devant la maison de voir pousser mes fleurs préféré : les glaïeuls au milieu des belles de nuit qui commencent à prendre un doux parfum plus l’ombre et l’après midi s’entame. Allons voir les poneys et les chevaux qui s’ébrouent dans le champs pas loin du potager où maman et papa font pousser : carottes, radis et laitues.

Observons les mieux en montant dans un arbre de ses branches fournies ou les prises sont faciles. Soyons un singe qui est capable d’être aussi haut que le vol des papillons nargueurs. Observons les oiseaux qui nous rendent visites en pillallant. Chantons, sifflons et habillons les coquelicot et défleurons les pâquerettes en comptant les pétales de la chance et de l’amour.

Ramassons de l’herbe bien grasse pour amadouer les chevaux. Allons plier des roseaux, faisons nous une arme de chevalier ou d’un torero se battant contre un taureau menaçant imaginaire ! Gonflons des gerbes de pâte à ballons et tournoyons sur nous-même pour maîtriser le vertige. Prenons le vélo pour une promenade sur un chemin de terre et s’essayer à se dépasser sur les dunes, arrêtons, nous pour sucer du faux anis. Comme il fait chaud ! Douchons nous sous la treille de raisins, sautons de bonheur plus haut crions notre joie ! Prenons nous en photos au milieu des rosiers pour des souvenirs intemporels pendant que papa repeints la nouvelle piscine d’un beau bleu azur, nous allons faire du bateau gonflable, de la bouée, de nos corps nus, aucunes honte à nous montrer que ce naturel inné et légitime. Le corps prenant de ces derniers rayons de soleil, et les belles de nuits complètement ouvertes, l’odeur des crêpes nous rappelle que la soirée ne fait que commencer, papa commence à fabriquer ses pâtisseries qu’il vendra au marché le lendemain matin nous l’accompagnerons pour la tournée découvrir un peu plus le monde, finissons, notre journée autour de la petite lucarne animé d’un Interville joyeux captivant et d’une petite Bd du traditionnel Tintin  remplaçant de ces reportages un futur Nicolas Hulot.

De s’endormir après le bain que maman nous a amoureusement données, ma sœur et moi trouvions encore l’énergie de faire des galipettes sur le lit avant que papa vienne nous border au milieu des douces peluches en nous faisant des guili-guili qui nous faisait rire aux éclats.

Une nuit paisible et parfois des cauchemars, des craintes d’enfants. Au fond de la chambre, un bruit sourd, et des pattes de velours s’animent et se font entendre de minuscules miaulements, c’est Amandine la chatte qui vient de donner naissances à 6  petits. Les rêves de la nuitée sont édulcorés, je poursuis des fées dans un champ doré. La journée du lendemain semble tenir toutes ces promesses. Et moi je rêve d’un avenir qui n’existe que dans le présent immédiat .Dans notre modeste maison louée et ou nous ne demeurerions pas plus de 10 ans et qui à disparue aujourd’hui, je rêve d’une vie d’aventure, de création, ou les rires des enfants demeurent pour toujours et où les sourires et les yeux plissés fusionnent avec notre cœur de vie battant du plein présent sans gènes, ni culpabilité. De la joie, du bonheur, de la spontanéité, de l’être tout simplement !

Je dédie cette histoire à tous ces adultes vivant dans cette mer de béton et de technologie, ces anciens enfants, qui oublient parfois d’où ils viennent et les rêves qu’ils ont laissés.

Photo_laure_flo

Florence-Oizofu

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